mercredi 1 octobre 2008

Niche de Stéphane Jullien




Bordure paysagère

Les peintres sont le temps. Les différents temps se découvrent dans l’empilement des couches de peinture, de la couleur qui nous absorbe ou nous renvoie, prend possession de l’espace. S’il subsiste là quelque chose du paysage, c’est en termes de territoire. Le territoire et l’étendue gagnée puis occupée par la volonté d’un individu ou d’un groupe. Ma peinture est le résultat de cette conquête de la surface par le moyen de la couleur.

Stéphane Jullien - 2008

1 commentaire:

lilidemon a dit…

Je viens donc voir ton oeuvre qui, je te rassure, ne m'effraie pas.
Au contraire, je la trouve interressante.
Je ne sais pas si je suis une bonne critique mais essayons :
Déjà j'aime les couleurs, chaudes et mouvantes... sisi ! L'aspect dégoulinant donne l'impression que l'oeuvre est vivante.
Les strates me font penser aux couches de la croute terrestre. La peinture se mélange, telles les roches, dans un maelstrom violent.
Je perçois ton oeuvre comme une sorte de forme/planète sauvage qui tente de reconquérir de l'espace.
Voilà, j'espère voir bientôt de nouvelles oeuvres de ton cru.
Bonne continuation. Aurélia