Une nouvelle chambre.
Les photographies questionnent le lieu. Il y a des murs, ces murs sont tapissés. L’espace est vide, il a été vidé. Le lieu est muet, le papier peint se tait mais quelque chose passe à travers ces murs.
Une histoire a eu lieu, on peut la photographier, la peindre, la pressentir, la sentir, l’exposer …
Je voudrais la visiter déjà, dans un calme esthétique, nostalgique et peut-être angoissant.
Ce sont des résonances du creux dans l’intériorité, des fragments, des restes, des sensations, des écumes … Insister pour ne pas oublier, mais en silence.
Je ne connais pas ce lieu et pourtant.
Le papier peint, nous permet d’entrer dans l’intimité de chacun puisqu’il s’agit, bien souvent, d’une seconde peau … Le papier peint est sans doute un des meilleurs révélateurs de l’esprit du temps. Et dans ce cas du passé puisqu’il date d’à peine trente ans, c'est à dire mon âge.
Il va disparaître ou plutôt partir, partir mais avant il deviendra un tableau que l’on pourra accrocher dans la nouvelle chambre.
Delphine Dewachter
Je tiens à remercier particulièrement la famille Vareille ainsi que Nathalie Duriez pour leur aimable collaboration.
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