mercredi 15 juin 2011

Partager avec Astrit




Tulle en albanais veut dire deux choses selon l'usage que l'on en fait: soit Brique soit Chauve...
Dans les mots sans article qu'égraine Astrit en s'"autofilmant" il y a le mot Soufi
Je lui ai raconté le conte soufi intitulé le perroquet dans ce conte un perroquet accusé à tort d'une bêtise se voit déplumer le crâne par la bastonnade de son maître, il devient alors muet,lui, si bavard. Son maître épicier déprime jusqu'au jour où un chauve rentre dans la boutique en même que d'autres clients et le perroquet de s'exclamer toi aussi tu as cassé une bouteille d'un précieux parfum et tout le monde d'éclater de rire...
Ensuite lors d'une Exposition à Manchester avec l'école des Beaux arts de Clermont-Ferrand Astrit se chargeait pour lui même un peu dégarni et pour d'autre dans le même cas de remplumer les zones du crâne vide; allusion au renard voleur de poule; il se tenait avec un pot de miel et un sac transparent rempli de plume et de duvet de poule ou d'oie... Le miel peut nous rappeler qu'en Albanie l'ours est présent partout dans les montagnes... L'ours fut aussi le voisin communiste...
Le Chauve c'est vu
Passons maintenant à la brique
Casser une brique lors de sa performance à Cerice c'est extraire des morceaux de Tulle et les passer à travers le tamis de la mémoire
Ces mots prononcés aussitôt oubliés laissés de côté matériaux d'une approche d'un parcours...
Tout le séjour d'Astrit et ces moments partagés maçonnerie plâtre tamis nous plaisantions sérieusement sur l'acte de "passer l'autre au tamis" triste sort de celui que l'on juge parce que c'est rassurant de placer les gens dans des cases comme cela on ne se remet pas en cause et on peut vivre dans la complaisance et l'autosatisfaction; quelle horreur !
Juger l'autre c'est être anti-créatif et un mort terne.
Frédéric Fournier
amitié à l'artiste Astrit Greca

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